Il n'y a plus de marées.
La mer s'en est allée, refusant d'être le tombeau de la liberté.
Liberté ! Je te vois comme grand albatros porté par les courants ascendants
cheval ailé défiant le cours du temps,
algues allant et venant au gré des vagues
habillant de grands manteaux les rochers affleurants,
gemmes étincelants,tapis volant à travers le désert de l'intolérance.
Liberté de tous les possibles où le rêve est réalité.
Liberté que l'on a envie de crier, de hurler, de revendiquer.
Liberté de rire, de pleurer, de dire oui , non, merci, pardon,
n'importe quoi... peu importe !
Liberté, mot de tous les dangers, de la hardiesse, de la peur, du rire, de la joie...
Liberté de la pensée clamée à haute voix, écrite avec du sang et des larmes
sur un mur, une pierre, un bout de papier ou de chiffon....
Liberté tant aimée, que doit-on faire en ton nom ?
© Christine Angelini
PARFUMS
Dans le printemps naissant
Senteurs iodées, arôme subtil de la giroflée
S'entremêlent, se poursuivent, se séparent
Pour se réunir à nouveau.
Offrant ce présent à nos narines avides de parfums
Ils nous donnent, pour un fugace instant, un bonheur sans égal.
© Christine Angelini